Au moment de souscrire une assurance-vie, un choix s’offre à vous : opter pour un contrat et un placement monosupport ou multisupport. Quelles sont les différences entre ces deux supports d’investissements ? Quel est le plus intéressant ? Quelle fiscalité s’applique ? Quintésens fait le point pour vous aider dans votre choix.
Qu’est-ce qu’une assurance-vie monosupport ?
Une assurance-vie monosupport, comme son nom l’indique, est un contrat ne proposant qu’un seul et unique support d’investissement appelé fonds en euros. Ce support fait figure d’investissement le plus sécuritaire puisque le capital de l’assuré ne peut être perdu, et assure un rendement minimal annuel, généralement compris entre 3 % et 3,5 %.Qu’est-ce qu’une assurance-vie multisupport ?
À la différence de l’assurance-vie monosupport, la multisupport offre la possibilité à l’assuré de placer son capital sur au moins un fonds en euros ainsi que plusieurs autres supports, exprimés en unités de compte. Cela peut être un investissement dans des actions, des parts immobilières, des obligations, etc. Cette multitude de supports permet à l’assuré d’espérer toucher un rendement plus important, jusqu’à 5 % ou 7 %. Cependant, le contrat multisupport présente davantage de risques pour le capital. À lire aussi : Souscrire une assurance-vie : les questions à se poserAssurance-vie monosupport ou multisupport : quelle fiscalité ?
En matière de fiscalité et d’impôt sur le revenu, il n’y a pas de différence entre une assurance-vie monosupport ou multisupport. Quel que soit le choix du support d’investissement, les deux sont taxés de la même façon. Ne sont imposables que les bénéfices réalisés grâce à ces contrats d’assurance-vie. Le taux d’imposition, lui, est amené à varier en fonction de l’âge du contrat. En moyenne, un assuré est imposé sur 5 % à 8 % des retraits réalisés. Lors d’une sortie de rente, une partie du capital sera soumise à l’impôt sur le revenu. Le taux sera fixé en fonction de l’âge auquel est réalisé la sortie de rentre, à savoir :- 70 % avant 50 ans ;
- 50 % entre 50 et 59 ans ;
- 40 % entre 60 et 69 ans ;
- 30 % après 69 ans.